Une des grandes questions que l'humanité se pose est : Y a-t-il une vie après la mort ? Si oui, quelle est-elle ?
Pour répondre à cette question, nous avons sollicité et demandé l'avis de Christian Huy, pasteur de l'église évangélique Libre de Gaubert sur le sujet et plus particulièrement de la question de la vie après la mort du point de vue dans le monde mais aussi et surtout de ce que la Bible dit.

Qu’y a-t-il après la mort ?

On liste généralement 6 grandes conceptions de ce qui se passe après la mort.

 IL NE SE PASSE RIEN. ON MEURT ET TOUT EST FINI. 

C’est la conception principale des athées ou « matérialistes ».
En dehors de notre monde matériel, il n’y a rien. Le corps n’est composé que de particules et nous n’avons pas d’âme, pas d’esprit, juste un corps physique. Même l’activité mentale, comme le fait de penser, n’est que le résultat de réactions chimiques et électriques dans notre cerveau, nous sommes prédéterminés.

 NOTRE ESPRIT CONTINUE D’EXISTER SOUS FORME D’ANCETRE SPIRITUEL OU DE FANTOME. 

C’est la conception animiste. Elle regroupe les croyances aux esprits, on fait appel aux sorciers, marabouts ou médiums. L’animisme est très présent partout dans le monde, en Afrique, en Asie et en Occident, avec l’horoscope, les voyants, les superstitions…

La mort est un passage vers le monde spirituel, on devient un esprit.  Les gens des religions animistes vénèrent leurs ancêtres et cherchent même leurs conseils.

 IL Y A UN JUGEMENT AVEC UNE BALANCE. EN FONCTION DES ŒUVRES, ON IRAIT AU PARADIS OU EN ENFER. 

Je pense qu’en Occident, on est très influencé par le système des notes à l’école. En général, si on a la moyenne, on réussit l’examen. Que l’on ait 10/20 ou 20/20, l’examen est validé.

La question que je me pose concernant cette vision de l’après-mort, c’est la question des critères. Quels critères Dieu utilise-t-il pour juger ?

Par ailleurs, certains pensent aussi que comme l’enfer, c’est trop méchant, en fait, l’enfer ce serait l’annihilation. C’est-à-dire qu’on arrête d’exister, comme ça les méchants ne souffrent pas, mais ils n’existent plus.

Dans cette 3^e conception, on trouve des branches des trois religions monothéistes dont l’Islam, avec la subtilité que même s’il y a un jugement, Dieu fait ce qu’il veut, il est souverain. Personne ne peut avoir l’assurance du salut dans l’Islam. Dans le catholicisme romain, le jugement aussi est très lié aux œuvres et on ajoute aussi le concept du purgatoire, où les âmes qui ne peuvent pas aller tout de suite au paradis passent un temps de purification.

 LE PARADIS POUR TOUS : 

Ce n’est pas lié à une religion en particulier, mais une croyance populaire qui se base sur une certaine vision de la bienveillance et de la tolérance.

 LA REINCARNATION OU LE NIRVANA : 

C’est une idée que beaucoup de gens trouvent cool. Mais dans l’Hindouisme ou le Bouddhisme, la réincarnation est une sorte de punition.

Ceux qui se réincarnent sont ceux qui n’ont pas été assez bons pour passer au niveau supérieur et atteindre le Nirvana.
Le nirvana correspond à l’extinction, comme la flamme qui s’éteint, la goutte d’eau qui plonge dans l’océan. La personne se confond avec l’univers entier, c’est un état de tranquillité absolu.

Ce que l’on dit moins, c’est que pour atteindre le nirvana, il faut réussir à écarter tous les désirs et sentiments qui nous emprisonnent, la haine et la colère, mais aussi l’amour et la compassion…

 UNE SECONDE VIE OU UNE SECONDE MORT : 

Selon la vision biblique, Jésus est le seul humain à être revenu d’entre les morts de manière définitive. Étant homme et Dieu, il a vaincu la mort et il nous donne cette victoire à nous aussi.

Ceux qui acceptent cette offre pendant leur vie terrestre auront une nouvelle vie dans un monde renouvelé où le mal n’est plus, c’est le « paradis ».

Dieu n’est pas un père Fouettard qui jette des gens en enfer, mais ce sont les êtres humains qui refusent la seconde vie qu’il offre. Par ce refus ils s’éloignent de Dieu, c’est cela que l’on appelle « enfer », la seconde mort.

Finalement, après la mort, Jésus nous donne simplement ce que notre cœur désire : être coupé de lui, ou être auprès de lui.