Jusqu'où doit-on pardonner ?
I. PÉCRON18.11.2021
Y a-t-il une limite au pardon que nous pouvons accorder ? Existe-t-il des fautes impardonnables ? La Bible offre des pistes de réponses à travers l’histoire de Joseph (livre de la Genèse, chapitres 37 à 50).
VENDU PAR SES FRERES
Fils préféré de son père, le jeune Joseph est détesté par ses frères : il rapporte leurs mauvais propos et fait des rêves dans lesquels toute la famille se prosterne devant lui…
Ses frères en sont si révulsés qu’ils conviennent de le tuer. Mais l’un d’eux, Ruben, propose plutôt de le vendre comme esclave et de le faire passer pour mort.
C’est ainsi que Joseph se retrouve esclave en Egypte au service de Potiphar, haut fonctionnaire du Pharaon.
EMPRISONNÉ A TORT
« L’Éternel fut avec Joseph, de sorte qu’il réussissait tout ce qu’il entreprenait », dit la Bible. Potiphar l’établit alors comme intendant sur tous ses biens.
Pourtant, les épreuves de Joseph sont loin d’être finies. Ainsi, lorsqu’il refuse les avances de la femme de Potiphar, elle l’accuse de l’avoir violée. Joseph est destitué de son rang et jeté en prison.
Ce n’est qu’au bout de plusieurs longues années, après avoir interprété un rêve de Pharaon, qu’il sort de prison, qu'il est rétabli et placé à la tête de toute l’Egypte.
QUAND LE PARDON SAUVE DES VIES
Sept ans plus tard, une famine sévit. Seule l’Égypte, grâce à la bonne gestion de Joseph, a de quoi manger. C’est alors que dix de ses frères vont acheter du blé en Egypte… et se retrouvent face à lui.
À cause d’eux, Joseph a été vendu comme esclave. Il a passé des années en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis. Il tient l’occasion parfaite de les punir comme ils le méritent, en les renvoyant les mains vides.
Mais il leur dit plutôt : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être emmené en Egypte. Et maintenant, ne vous tourmentez pas et ne vous accablez pas de remords de m’avoir vendu comme esclave. C’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. » (Genèse 45 : 4-5)
Joseph n’a pas oublié les souffrances causées par ses frères. Il ne leur trouve pas d’excuses. Mais il les pardonne, sachant que tout au long de son parcours, Dieu a été avec lui.
PEUT-ON TOUT PARDONNER ?
Joseph reflète par avance celui qui, des siècles plus tard, accordera le pardon parfait : Jésus-Christ.
Jésus-Christ a vécu bien pire que Joseph. Il a été trahi par ses plus proches amis. Lui qui guérissait les malades, on lui a craché au visage, on l’a fouetté, insulté. On a enfoncé des clous dans ses mains et ses pieds pour le pendre à une croix.
Pourtant, au cœur de ses souffrances, Jésus pardonne à ceux qui l’humilient. Plus encore : en mourant, il reçoit à notre place la punition que nous méritions pour nous être détournés de Dieu.
Joesph a pardonné ses frères en leur offrant des sacs de blé ; Jésus nous a pardonné en offrant sa propre vie.
Face à l’impardonnable, le chrétien peut se tourner vers Jésus avec l’assurance que ses propres fautes ont été pardonnées, entièrement, sans rien à payer en échange. Ce n’est qu’en ayant reçu un tel don que nous pouvons prier :
« Seigneur, je n’ai pas assez de force, ni même de volonté pour pardonner à ceux qui m’ont fait du mal. Mais toi, tu m’as tout pardonné, alors que je ne méritais rien. Toi seul peux m’aider, à mon tour, à faire de même pour trouver enfin la paix. »
Photo by Aaron Burden on Unsplash
VENDU PAR SES FRERES
Fils préféré de son père, le jeune Joseph est détesté par ses frères : il rapporte leurs mauvais propos et fait des rêves dans lesquels toute la famille se prosterne devant lui…
Ses frères en sont si révulsés qu’ils conviennent de le tuer. Mais l’un d’eux, Ruben, propose plutôt de le vendre comme esclave et de le faire passer pour mort.
C’est ainsi que Joseph se retrouve esclave en Egypte au service de Potiphar, haut fonctionnaire du Pharaon.
EMPRISONNÉ A TORT
« L’Éternel fut avec Joseph, de sorte qu’il réussissait tout ce qu’il entreprenait », dit la Bible. Potiphar l’établit alors comme intendant sur tous ses biens.
Pourtant, les épreuves de Joseph sont loin d’être finies. Ainsi, lorsqu’il refuse les avances de la femme de Potiphar, elle l’accuse de l’avoir violée. Joseph est destitué de son rang et jeté en prison.
Ce n’est qu’au bout de plusieurs longues années, après avoir interprété un rêve de Pharaon, qu’il sort de prison, qu'il est rétabli et placé à la tête de toute l’Egypte.
QUAND LE PARDON SAUVE DES VIES
Sept ans plus tard, une famine sévit. Seule l’Égypte, grâce à la bonne gestion de Joseph, a de quoi manger. C’est alors que dix de ses frères vont acheter du blé en Egypte… et se retrouvent face à lui.
À cause d’eux, Joseph a été vendu comme esclave. Il a passé des années en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis. Il tient l’occasion parfaite de les punir comme ils le méritent, en les renvoyant les mains vides.
Mais il leur dit plutôt : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être emmené en Egypte. Et maintenant, ne vous tourmentez pas et ne vous accablez pas de remords de m’avoir vendu comme esclave. C’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. » (Genèse 45 : 4-5)
Joseph n’a pas oublié les souffrances causées par ses frères. Il ne leur trouve pas d’excuses. Mais il les pardonne, sachant que tout au long de son parcours, Dieu a été avec lui.
PEUT-ON TOUT PARDONNER ?
Joseph reflète par avance celui qui, des siècles plus tard, accordera le pardon parfait : Jésus-Christ.
Jésus-Christ a vécu bien pire que Joseph. Il a été trahi par ses plus proches amis. Lui qui guérissait les malades, on lui a craché au visage, on l’a fouetté, insulté. On a enfoncé des clous dans ses mains et ses pieds pour le pendre à une croix.
Pourtant, au cœur de ses souffrances, Jésus pardonne à ceux qui l’humilient. Plus encore : en mourant, il reçoit à notre place la punition que nous méritions pour nous être détournés de Dieu.
Joesph a pardonné ses frères en leur offrant des sacs de blé ; Jésus nous a pardonné en offrant sa propre vie.
Face à l’impardonnable, le chrétien peut se tourner vers Jésus avec l’assurance que ses propres fautes ont été pardonnées, entièrement, sans rien à payer en échange. Ce n’est qu’en ayant reçu un tel don que nous pouvons prier :
« Seigneur, je n’ai pas assez de force, ni même de volonté pour pardonner à ceux qui m’ont fait du mal. Mais toi, tu m’as tout pardonné, alors que je ne méritais rien. Toi seul peux m’aider, à mon tour, à faire de même pour trouver enfin la paix. »
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