Dieu parle aux enfants !
S. GUILLET08.09.2023
Les enfants et Dieu : méditation de 1 Samuel 3.1-10
Dieu parle aux enfants ! C’était le thème de la prédication du 25 juin dont Stéphane Guillet nous livre ici les grandes lignes.
Le récit de l’appel du jeune Samuel (nous ne savons pas son âge exact) figure parmi les plus inspirants de l’Ancien Testament. Nous y voyons un enfant au service de Dieu auprès d’un prêtre avancé en âge. L’enfant assiste le prêtre, et ce dernier l’aide à connaître Dieu. A l’issue d’une rencontre décisive avec Dieu, Samuel devient un très grand prophète en Israël, comparable à Moïse. Voici trois éléments du récit qui peuvent nous inspirer.
Un enfant peut servir Dieu, même s’il ne le connaît pas personnellement. Le texte, en effet, insiste : Samuel était au service de Dieu, dans sa présence (2.11, 18, 26 ; 3.1), puis annonce qu’il ne le connaissait pas encore (3.7). Ce texte, parmi d’autres (cf Ps 8.3 ; Mc 9.34-37 et 10.13-16…), dit l’accueil bienveillant que Dieu réserve aux enfants et à leur service, indépendamment de tout acte de conversion. Un texte qui aujourd’hui interroge l’Église (notamment nos Églises de professants1) sur l’accueil et la place qu’elles réservent aux enfants, par exemple au sein de leur culte.
Un enfant doit apprendre à connaître Dieu personnellement. Le texte indique que le service, aussi précieux soit-il, ne remplace pas la rencontre personnelle. Ce qui est décisif, ici, c’est bien l’appel de Dieu puis la réponse de Samuel. Le texte se plait à valoriser certains détails : le Seigneur se tient auprès de Samuel et il prononce deux fois son prénom (3.10) comme il s’était tenu auprès de Moïse (Ex 34.5) et l’avait appelé deux fois (Ex 3.4). Le texte veut certainement dire l’importance de Samuel dans l’histoire future d’Israël, mais ne veut-il pas affirmer aussi l’importance que revêt une rencontre personnelle avec Dieu pour tout un chacun ? C’est un événement qui change la vie et l’oriente de façon décisive.
Un enfant a besoin d’un adulte pour le guider dans la connaissance de Dieu. Evidemment, je ne veux pas écarter l’idée qu’un enfant puisse rencontrer Dieu sans aucune autre intervention que celle du Seigneur, mais, normalement, l’intervention d’un adulte au moins est nécessaire. Ici c’est Eli (sans oublier Anne, sa mère ; 1 Sam 2.19) qui joue ce rôle essentiel en indiquant à Samuel comment répondre à l’appel divin. Ce texte pose aussi une question capitale aux adultes : serons-nous, en tant que parents, chrétiens ou Église, ces « Eli » qui accompagnent les enfants sur le chemin de l’appel de Dieu ?
Notre Église propose des activités adaptées aux enfants selon leur âge. Retrouvez plus d'informations sur notre site. à la rubrique Formation
1Églises où pour pour devenir membre il faut professer (déclarer) publiquement sa foi
Retrouvez l'intégralité de cette prédication ici
Benn. Illustration du Psaume 78:6
Dieu parle aux enfants ! C’était le thème de la prédication du 25 juin dont Stéphane Guillet nous livre ici les grandes lignes.
Le récit de l’appel du jeune Samuel (nous ne savons pas son âge exact) figure parmi les plus inspirants de l’Ancien Testament. Nous y voyons un enfant au service de Dieu auprès d’un prêtre avancé en âge. L’enfant assiste le prêtre, et ce dernier l’aide à connaître Dieu. A l’issue d’une rencontre décisive avec Dieu, Samuel devient un très grand prophète en Israël, comparable à Moïse. Voici trois éléments du récit qui peuvent nous inspirer.
Un enfant peut servir Dieu, même s’il ne le connaît pas personnellement. Le texte, en effet, insiste : Samuel était au service de Dieu, dans sa présence (2.11, 18, 26 ; 3.1), puis annonce qu’il ne le connaissait pas encore (3.7). Ce texte, parmi d’autres (cf Ps 8.3 ; Mc 9.34-37 et 10.13-16…), dit l’accueil bienveillant que Dieu réserve aux enfants et à leur service, indépendamment de tout acte de conversion. Un texte qui aujourd’hui interroge l’Église (notamment nos Églises de professants1) sur l’accueil et la place qu’elles réservent aux enfants, par exemple au sein de leur culte.
Un enfant doit apprendre à connaître Dieu personnellement. Le texte indique que le service, aussi précieux soit-il, ne remplace pas la rencontre personnelle. Ce qui est décisif, ici, c’est bien l’appel de Dieu puis la réponse de Samuel. Le texte se plait à valoriser certains détails : le Seigneur se tient auprès de Samuel et il prononce deux fois son prénom (3.10) comme il s’était tenu auprès de Moïse (Ex 34.5) et l’avait appelé deux fois (Ex 3.4). Le texte veut certainement dire l’importance de Samuel dans l’histoire future d’Israël, mais ne veut-il pas affirmer aussi l’importance que revêt une rencontre personnelle avec Dieu pour tout un chacun ? C’est un événement qui change la vie et l’oriente de façon décisive.
Un enfant a besoin d’un adulte pour le guider dans la connaissance de Dieu. Evidemment, je ne veux pas écarter l’idée qu’un enfant puisse rencontrer Dieu sans aucune autre intervention que celle du Seigneur, mais, normalement, l’intervention d’un adulte au moins est nécessaire. Ici c’est Eli (sans oublier Anne, sa mère ; 1 Sam 2.19) qui joue ce rôle essentiel en indiquant à Samuel comment répondre à l’appel divin. Ce texte pose aussi une question capitale aux adultes : serons-nous, en tant que parents, chrétiens ou Église, ces « Eli » qui accompagnent les enfants sur le chemin de l’appel de Dieu ?
Notre Église propose des activités adaptées aux enfants selon leur âge. Retrouvez plus d'informations sur notre site. à la rubrique Formation
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Benn. Illustration du Psaume 78:6
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